Rencontre-Débat - Mercredi 10 novembre

Le collectif de La Counott de la Haute Bruche
vous invite à une rencontre-débat sur le thème:

"Les services publics, quel avenir pour les vallées?"

le Mercredi 10 novembre - 19h30
à la Maison des Loisirs de Barembach

avec les intervenants suivants:

Roland RIES
Sénateur du Bas-Rhin, Maire de Strasbourg

Jean-Paul WALTER
Membre du collectif SEPT, Sauvons l'école pour tous en Haute Bruche

renseignements: counott.hvb@orange.fr / 06 87 72 32 93

Des progrès, et un pôle d’excellence rurale en vue

Avant l’été nous nous étions exprimés clairement pour la mise en place d’ateliers autour des grands projets portés par la Communauté de communes de la Haute Bruche afin d’améliorer l’information et la participation de tous les élus. La mise en place de commissions nous est apparue encore davantage nécessaire après l’achat du terrain de la MAF à un prix qui nous paraissait trop important (près 1 M€). Nous avions proposé alors de mettre en place des groupes de travail ou des ateliers autour de projets comme la reconversion de la friche Steinheil (article du 1er juillet) ou la valorisation de la filière bois en proposant un projet dans le cadre du concours lancé par l’Etat pour la création de nouveaux Pôles d’excellence rurale.

L’appel à projet de l’Etat pour la création de nouveaux Pôles d’excellence rurale vise à soutenir des projets générateurs d’activité économique et de développement local en favorisant de nouvelles dynamiques pour les territoires ruraux et des partenariats innovant entre le public et le privé. Les projets valorisant la forêt et le bois ayant toute leur chance d’être retenus, il nous paraissait évident de positionner la Haute Bruche sur cet appel à projet. Il nous paraissait surtout important que les élus intéressés par la démarche puissent participer à l’élaboration du projet.

Répondant positivement à la proposition d’un élu participant à la Counôtt, Pierre Grandadam, Président de la communauté de communes, a mis en place un atelier de travail qui s’est réunit deux fois au courant de l’été. Les premières pistes d’orientations du projet de la communauté de communes s’appuient sur le travail des élus et le projet de territoire approuvé en 2009. Elles visent au développement et à la structuration de la filière bois énergie et bois construction, la gestion et l’exploitation des forêts, l’aménagement des paysages et la biodiversité. Bref, tout ce qui fait de la forêt une de nos ressources en matière de développement économique.
Nous ne manquerons de vous tenir informés du contenu précis du projet qui devra être déposé en octobre prochain.

Nous tenons à souligner aussi le fait qu’en plus de la mise en place de ce groupe de travail sur le Pôle d’excellence rurale, d’autres ateliers ont été annoncés par le Président lors de la séance du conseil de communauté de communes de juillet dernier. Ils concerneront la reconversion de la friche Steinheil et le projet de Piscine. Ainsi, tous les avis pourront s’exprimer et chacun pourra apporter ses idées. Même si beaucoup reste à faire, c’est un progrès notable dans la gestion de la communauté de communes…

Nous regrettons simplement que nos "grands élus" (conseillers généraux et Député) n’aient pas pris part aux réunions de travail de cet été autour du Pôle d’excellence rurale. Là aussi, il y a encore des progrès à faire…

Oui à la Plate-forme bois énergie… mais pas à n’importe quel prix !

Depuis quelques temps la Communauté de communes de la Haute Bruche réfléchi à aménager une plate forme Bois Energie en lien avec le positionnement stratégique du projet de territoire lié à la valorisation de notre première ressource : la Forêt. Plusieurs visites de sites en cours d’exploitation et une étude sur la disponibilité de la matière première sur notre territoire ont été réalisées. Cette nouvelle façon d’exploiter nos forêts demande encore d’être mieux étudiée et l’état d’avancement du dossier ne permet pas à notre avis d’engager un projet dont l’investissement doit être rentabilisé.

En lien avec cette réflexion, lors de la réunion du bureau de la Communauté de communes de mars dernier, les membres présents ont été informés en fin de séance de la proposition d’achat du terrain de la Société MAF, entreprise fabricant des produits à base de bois traités autoclaves, en liquidation depuis fin 2009.

Le prix proposé par les propriétaires actuels était de 1 million d’euros. Depuis une offre de vente à 900 000 euros a été annoncée. Au conseil de communauté suivant, réunissant l’ensemble des délégués des communes de la Haute Bruche, l’achat du terrain de la MAF a été mis aux votes alors qu’aucune visite des lieux n’avait été organisée. Par ailleurs, aucune évaluation précise des investissements à réaliser pour l’aménager au regard de son état n’a été présentée. Une majorité relative des élus communautaires avait été requise avec toutefois une promesse de valider cet achat en bureau après évaluation plus précise des dépenses réelles à réaliser. Nous attendons toujours…

Que représente cette nouvelle friche industrielle ? 1,7 ha de terrain situé en zone inondable avec un hall de stockage en tôle et des bâtiments annexes dont l’état laisse à penser qu’ils mériteraient d’être démolis. A cela s’ajoute une maison d’habitation, à réhabiliter, avec jardin et une zone de 2,2 ha de zone d’activités avec diverses machines vétustes et des bureaux préfabriqués en relatif bon état.

Ces terrains sont situés à l’entrée de Hersbach le long du Chemin départemental, non loin du rond-point vers Schirmeck, coincé entre la Carrière, les voies du chemin de fer, la Bruche, la station d’épuration et la voie express de la VB. Cet environnement ne valorise pas cette propriété qui apparemment n’a pas trouvé d’autre preneur.

L’achat à hauteur de 900 000 euros auquel il faudrait ajouter les frais de notaire (10 à 12 %), les démolitions des bâtiments vétustes, les machines inutilisables, les dépollutions éventuelles, l’amené d’eau potable depuis Hersbach (l’existant étant plus qu’insuffisant), nous semble beaucoup trop onéreux, sans oublier les travaux à réaliser, non encore évalués à ce jour, pour créer la plateforme bois énergie. (de 400 000 € à 900 000 € pour les plates formes bois énergies visitées)

Fallait-il donc se précipiter pour acheter une nouvelle friche sans avoir au préalable affiné une étude de faisabilité sur un tel projet d’envergure qui est à nos yeux important et stratégique pour la vallée? Quelle type de plate forme bois énergie réaliser, quels débouchés pouvons-nous espérer pour les produits (actuellement seule la commune de Saales utilise des plaquettes pour son chauffage) ? Nous avons déjà acheté plusieurs friches dans un passé récent dont Bénaville avec plus de 15 ha de forêts et taillis, faut-il encore en rajouter sans savoir où cela mènera les finances de la communauté de communes... Donc oui à la plateforme bois énergie ais pas n’importe comment et à n’importe quel prix !

Qu’en pensez-vous ? A vos commentaires !

Le blog sur les rails mardi 29 juin!

Le blog va évoluer au fur et à mesure avec vous, en fonction de vos suggestions.

La mise en service du blog cette semaine nous a permis de régler quelques éléments techniques.

Par exemple, vous pouvez à présent écrire vos commentaires en cliquant en bas du message sur "commentaire". Il est recommandé de signer au minimum par son prénom et de respecter chacun.
Des illustrations, photos... viendront également rendre le blog plus attrayant.

Les prochains sujets que va aborder la coûnott à partir de mardi:
- Plateforme Bois énergie, oui mais à quel prix? Notre avis sur l'achat du terrain de la MAF par la communauté de communes,
- Nos propositions pour faire entrer la gouvernance de la communauté de communes dans son époque,
- Services publics et de santé: les vallées font encore les frais de politiques purement comptables.

A vos commentaires! A vos suggestions!

L'équipe de la Coûnott.

Pour nous rejoindre: coûnott.hvb@orange.fr

POURQUOI LA COUNOTT?

Bon nombre de Bruchois se souviennent des années 60 où plusieurs fois par an on pouvait trouver dans tous les tabacs-journaux ou autres magasins un journal appelé « Le Cri de la Vallée» !. Cet outil d’information édité par une rédaction composée du Doyen Godard, le Pasteur Macias, des syndicalistes et des personnes d’autres horizons et convictions a connu un large succès. On y trouvait des articles de fond sur tous les sujets intéressants la vallée, des avis et des analyses sur des évènements vus par des gens engagés, des représentants du monde ouvrier, des acteurs de la vie économique et sociale de notre coin de France. Cela permettait aux nombreux lecteurs d’avoir un « autre son de cloche » que « l’officiel », de disposer d’informations pertinentes sans aucune censure et de pouvoir ainsi se faire une idée la plus objective possible de ce qui se passait dans la vallée. On pouvait comparer, toute modestie gardée, le Cri local au « Canard Enchaîné » national.

Une équipe composée d’une dizaine de personnes a décidé de se réunir régulièrement avec l’idée d’échanger sur notre vie économique, sociale, politique, …dans notre chère Haute Bruche. Sans tabous, nous évoquons tous les sujets à partir d’une documentation fournie, pouvant faire appel à des spécialistes ou des personnes connaissant « de l’intérieur » les sujets traités, dans le but essentiel d’éclairer notre lanterne mais également d’évaluer les conséquences des décisions prises, ou pas prises. Au fil des séances, il est apparu naturellement que la constitution d’une association en bonne et due forme devenait nécessaire pour crédibiliser notre démarche. Il s’avère aussi essentiel de disposer d’un outil de communication vers les habitants de la Haute Vallée.

C’est ainsi que nous avons décidé de lancer notre blog : « la Coûnott de la Haute Bruche » ! Les anciens et tous ceux qui fréquentent les tables de patois connaissent la définition de la coûnott. C’est aussi bien un instrument qui rassemble comme la sirène de l’usine ou la trompette du pâtre, que pour informer comme la sirène de la mairie ou la cloche de l’édifice cultuel.

Alors alerter la population, informer la population, l’inviter à se rassembler pour réfléchir, tous ces symboles nous ont paru être représentés par la coûnott de nos ancêtres.

Bon vent à « la Coûnott de la Haute Bruche » et que les Bruchois entendent ses ultras-extras et beaux sons !

Reconversion du site Steinheil

Un patrimoine industriel exceptionnel, un projet à inventer !

Depuis maintenant deux ans un des fleurons de l’industrie textile de la Vallée de la Bruche est devenu une friche industrielle dont le projet de reconversion se fait attendre.

Acquise pour 1 € symbolique par la Communauté de Communes de la Haute Bruche, l'usine Steinheil, d’une valeur géographique, sociale et patrimoniale unique au cœur de la vallée, souffre cruellement d’un manque de vision stratégique qui en ferait un projet porteur d’avenir pour l’ensemble de notre territoire.

Les premiers travaux nécessaires de sécurisation et de dépollution sommaires ont été entrepris par la CCHB pour un coût important. L’étape suivante consisterait en une démolition des bâtiments les plus gênants ou de moindre valeur patrimoniale.
En parallèle les travaux d’étude de la traversée de Rothau ont été lancés, à la fois par la commune pour l’aménagement des entrées Nord et Sud d’une part, et par le Conseil Général d’autre part pour la partie contournement/déviation.
Nous pensons qu’il est grand temps que l’ensemble des acteurs concernés : communes, CCHB, Conseil général, partenaires socio-économiques, se réunissent pour définir ensemble un projet global qui permette à la fois de valoriser le patrimoine industriel, d’améliorer la vie quotidienne des habitants et de projeter Rothau et la Vallée vers l’avenir.

Des études existent pourtant et des compétences locales sont mobilisables…. Ce qui est certain c’est que ce projet devra reposer sur les trois piliers du développement durable qui assureront sa pérennité et lui donneront un caractère exemplaire : ambition économique, volet environnemental et projet social !
Un atelier de projet réunissant l’ensemble des acteurs et personnes intéressés pourrait être mis en place, c’est en tout cas la proposition que nous adresserons à la Communauté de communes.

Il n’est pas trop tard et des exemples réussis comme le Parc Wesserling dans la Vallée de Saint Amarin démontrent que c’est possible!